Le dispositif est en effet une sorte de contrat avec les forces de l'ordre, qui systématise et facilite le signalement par les habitants de faits anormaux chez leurs voisins. Même si le dispositif concerne la totalité des habitants d'une zone, il désigne souvent quelques personnes référentes qui assurent la liaison avec la gendarmerie ou la police.
Beaucamps-Ligny a été l'une des communes les plus rapides à adopter le dispositif, et comptait quelques volontaires dans le village. Avec le temps, pourtant, l'intérêt est retombé et ces personnes n'assurent plus aujourd'hui leur rôle. Le dispositif, pourtant bien mis en valeur aux entrées du village, est aujourd'hui une coquille vide.
Devant la recrudescence des cambriolages dans notre village et les alentours, constatée depuis quelques années, la nouvelle équipe municipale souhaite relancer la mobilisation autour de ce dispositif aujourd'hui appelé "Participation citoyenne", en relation avec la brigade territoriale de gendarmerie d’Hallennes-lez-Haubourdin. Objectif : resensibiliser les Beaucampois aux problèmes de délinquance dans le village et à leur rôle dans leur prévention.
Interrogée par la Voix du Nord, Catherine Lefebvre, maire de Beaucamps-Ligny, évoque aussi la possibilité de recourir à la vidéosurveillance, qui reste coûteuse et dont elle attend de connaître l'efficacité avant de prendre des décisions.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l'article de la Voix du Nord.
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