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| Un exemple de fissure constatée suite à la sècheresse |
La sécheresse de l'année 2017 a causé de nombreux mouvements de terrain dits "différentiels" dans toute la France. Ces mouvements ont causé des dégâts importants sur les habitations : fissures, effondrement de plafond, etc.
De nombreuses communes ont, suite à ces dégâts, demandé à l'Etat la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, qui permet d'actionner des mécanismes spécifiques d'assurance.
Dans les Weppes, deux communes, Radinghem et Aubers, ont initié cette démarche, pour permettre à leurs habitants de bénéficier de dédommagements plus importants, et souvent nécessaires pour entreprendre les travaux de réparation.
La réponse est tombée fin octobre : la reconnaissance n'a pas été accordée sur ces deux communes. L'Etat considère que la sécheresse sur ces communes n'a pas été exceptionnelle et que les dégâts sont plutôt dus à la nature argileuse du sol. Seules les communes suivantes ont bénéficié de la reconnaissance : Esquerchin, Bellignies, Sémeries, Bouchain, Hornaing, Maretz, Marpent, Niergnies, Wahagnies, Haveluy, Marcoing, Douai, Fenain et Bellaing.
Emmenés par Loïc Wolfcarius, maire de Radinghem les habitants se sont associés au dépôt d'un recours gracieux, ainsi que de nombreux habitants des villages alentours. Le recours réunit, selon la Voix du Nord, plus de 220 plaignants aujourd'hui.
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