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Photo la Voix du Nord |
Dans un article paru dans la Voix du Nord, le 5 février, par Cédric GOUT, le journaliste relate les éléments saillants de la délinquance dans nos villages. L'article complet ici : lavoixdunord
"Hallennes-lez-Haubourdin Les chiffres de la délinquance restent stables pour les gendarmes qui comptent sur la prévention. Devant les élus de la circonscription, le lieutenant Wayolle de la brigade de gendarmerie a dressé le bilan de la délinquance en 2018. La brigade est composée de 29 militaires dont 18 officiers de police judiciaire. Les gendarmes ont réalisé 1 497 interventions en 2018 (idem en 2017), dont 754 de nuit. Au global, sur 1 146 faits de délinquance relevés, les atteintes aux biens représentent 67 %. Les cambriolages ont augmenté de 8 % pour atteindre 175 en 2018. Il y a eu 269 vols liés aux véhicules dont 90 voitures et 72 vols à la roulotte. En nombre de cambriolages pour 1 000 habitants, les communes les plus touchées ont été Bois-Grenier et Beaucamps-Ligny. Même chose pour les vols liés aux véhicules : Bois-Grenier a été la première touchée, suivie de Wavrin et Hallennes-lez-Haubourdin, victime d’une série de cinq vols de voiture dans la même nuit et de vols à la roulotte par une équipe qui a sévi du Pas-de-Calais jusqu’à Sainghin-en-Weppes dans la même journée. En 2018, les violences intrafamiliales ont augmenté de 15 % et les faits les plus nombreux (pour 1 000 habitants) ont été constatés à Santes.
Pour prévenir cette délinquance, les gendarmes comptent sur les 350 référents du dispositif participation citoyenne déployé dans les dix communes de la circonscription. La Police de sécurité du quotidien, personnalisée par une cellule contact composée de deux gendarmes, est un autre moyen de faire de la prévention. Par le biais de la page Facebook qui rassemble près de 6 300 abonnés, par des stands sur les braderies ou encore des permanences en mairie.
La vidéoprotection est un autre atout. Mais si certains maires sont convaincus de son utilité, d’autres hésitent encore. Pour des raisons financières, entre autres. Alain Blondeau, le maire de Wavrin, qui a franchi le pas, a demandé aux gendarmes des chiffres sur les taux d’élucidation liée à la vidéoprotection. Il a ensuite posé une question de bon sens : « Est-ce qu’on ne pourrait pas mutualiser entre communes l’utilisation des centres de supervision urbains qui centralisent les images ; on n’utilise qu’à 10 % le CSU de Wavrin. On y a réfléchi, mais devant les problèmes légaux que ça présente, on a laissé tomber. » Une idée à creuser pour le législateur."
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