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14 octobre 2015

Accessibilité : Beaucamps-Ligny a 9 ans pour rattraper son retard



La loi de 2005 pour l'égalité des droits et des chances dessinait un beau projet. Elle réaffirmait notamment le principe d'accessibilité pour tous, quel que soit le handicap. Un délai de 10 ans avait été  donné aux propriétaires d'établissements recevant du public et aux transports collectifs pour se mettre en conformité avec la loi.

10 ans : on avait le temps de voir venir. Et pourtant, au terme de ce délai, on est très loin du compte : seuls 40 % des établissements concernés sont aux normes...

Plutôt que d'infliger les pénalités et les contraintes prévues par la loi, les pouvoirs publics ont accordé un nouveau délai, de 3 à 9 ans pour les acteurs publics, contre un engagement formel et un planning de réalisation des travaux : ce dispositif s'appelle l'Agenda d'Accessibilité Programmée (Ad'AP).

Ce report a largement été dénoncé par les associations de personnes souffrant de handicap, qui ont unanimement condamné l'attentisme des décideurs. Il faut dire que la première loi sur le handicap date de 1975 et que la France a pris beaucoup de retard par rapport à ses voisins européens.

Selon la Voix du Nord du 5 septembre, Beaucamps-Ligny s'est engagée en septembre dans un programme de 9 ans pour répondre aux normes d'accessibilité. 9 bâtiments sont concernés et un budget de 200 000 € est évoqué.

La bibliothèque sera le premier bâtiment concerné, en 2016.

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